Loin de n’être qu’un simple divertissement, la SF permet d’employer une créativité unique pour imaginer des futurs utopiques ou dystopiques, mais aussi pour imager les injustices du présent. Décryptage d’un genre qui défend les opprimés.
Alors que d’un côté, les bénéfices 2024 et dividendes 2025 du CAC40 sont au plus haut – boostés par les dépenses militaires, et que de l’autre la pauvreté repart à la hausse en France depuis plus de 20 ans, tout porte à croire que la lutte des classes, un temps amoindrie par les trente glorieuses et quelques avancées sociales et sociétales d’envergure, a encore de trop nombreux jours devant elle.
Genre littéraire et cinématographique engagé, la Science-fiction (SF), d’abord boudée puis considérée comme un genre en pleine expansion où le pire comme le meilleur de la société peut s’objectiver, est un vecteur de critiques sociales propice à illustrer la guerre des classes, sur terre ou ailleurs, entre fractures sociales liées à l’emploi ou au territoire.